Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Levaisseaudor

Ecrire, marcher pour laisser une trace. Correspondances imaginaires entre des êtres improbables. l'art "appliqué" de la rencontre. Actualité culturelle pas forcément actuelle. carnets (extraits) poético-philosophiques Impressions de voyage à mille lieues ou ici même.

marchons-SR

Le 28/05/09

sillonner la vague, du désir et du plaisir, monter, plonger et d'un coup de pied rejaillir.
Enroulée, attachée serré, les jambes enchaînées autour de l'autre, nouée au bastingage.
Ne vas pas t'apprivoiser mais t'accoutumer oui,tu ne peux lutter contre ça Amour sauvage
toi qui ne connais et ne veux pas de cage ; tu rugis frémissant libre déconcertant 
 
Quand la protection et le repos d'un doux rivage se découvre soudain
la caresse d'une main, quand souffrir ne veut plus rien dire du tout
les yeux au fond des corps inextricablement mêlés et tout autant écartelés
Quand un seul sourire illumine la nuit, les chairs se révélent confondues
Lorsque le jour surprend les amants nacrés de sueur dans leurs yeux perdus

Que dire en effet, les mots n'y suffisent plus, deviennent illusoires pour traduire les soupirs,
s'usent au diamant des regards, s'évanouissent lorsque les deux êtres s'intêgrent profondément.
Le matin humide, le soleil timide, les deux mains une dernière fois s'étreignent, l'heure du pire,
les corps étourdis des hauteurs du vertige orgasmique, réclament déjà telle une drogue dure
une autre nuit, une autre avancée,  se caler encore entre les reins de l'autre, traverser encore le mur

R, progressons sur ce chemin inexploré à mon sens, à mes sens

 
...Sois le guide auquel je serais encordée, le veux-tu?
Je saurai avancer sans me plaindre pour que jamais tu ne doives te retourner.
J'essayerai de glisser mes pas dans les tiens pour ne pas m'épuiser, et te pousser s'il le faut!
Je serais alors libre malgré tout car pour parvenir là-haut, au sommet
tu as raison, on a besoin d'être deux, peu importe
il faut être deux, fabuleux et faire des prodiges
des jours, des heures à venir

R, marchons,

Qu'un sang pur nous abreuve, nous 
et nous donne cette force d'aller plus haut
toujours plus haut


[Un seul sourire

      Un seul sourire disputait
chaque étoile à la nuit montante

un seul sourire pour nous deux

 

et l'azur en tes yeux ravis

contre la masse de la nuit

trouvait sa flamme dans mes yeux

 

j'ai vu par besoin de savoir

la haute nuit créer le jour

sans que nous changions d'apparence

Paul Eluard]

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article