2 Juillet 2011
Les Images, Dimanche 5 juillet 2009, ce vieux phare quel ami!
Bonsoir S,
Depuis ce vieux phare, une nouvelle fois, je viens à toi.
L'absence c'est parfois le paroxysme de la présence. C'est le cas.
Je t'ai parlé toute la journée comme d'habitude.
Je rêve à une certaine date : le 15 juillet.
Ce sera le premier jour de ce qui compte.
Ce sera l'envol, le rire, la libération.
Prends ton temps, profite de cette semaine pour "poser" ta respiration.
Ne me demande plus par SMS si je suis là.
Je suis parce que tu es.
Profite de cette semaine pour revisiter nos mots, nos mains, nos regards.
Je ferai de même.
Nous avons changé tu sais.
Les deux solitaires écorchés ont soudain reconnu la main, la seule capable d'entendre le cri silencieux d'une même douleur profonde.
Deux mains se sont reconnues pour irrémédiablement transcender cette douleur invisible et inaccessible.
C'est le sens de "jsb". "jsb" douleur transcendée.
Tu m'as écrit ceci " quand je saurai, je serai".
Je suis.
Nos mots, nos regards, nos mains avaient raison.
Notre poésie a raison.
Nos mots ont, comme des cailloux jetés en avant du chemin, entrainé plus loin nos âmes, nos êtres.
C'est pour cela que je t'écris que je t'aime.
Prends soin de toi, embrasse J et MH.
J'ai tellement besoin de ta main.
Pose les choses S, comme tu le sens.
Quant à moi,si tu veux, je veille, je t'attends, je te berce.
Sdrd.